Il y avait embouteillage au point d’attente Alfa sur l‘aérodrome de Périgueux-Bassillac en ce samedi 23 février. Il est exceptionnel en cette saison d’avoir de telles conditions météorologiques et tous les avions de Périgueux et d’ailleurs en vol ou en partance pour des navigations sur tout le Sud-Ouest. Pour nous à bord du Cessna 172, c’est: destination le massif du Cantal pour voir s’il reste encore de la neige et Villefranche de Rouergue pour la halte gastronomique. Après avoir atteint le niveau 55, on ne risquait pas se perdre, les montagnes étaient en vue depuis la Dordogne. Le GPS et le pilote automatique (PA), c’était du superflue, mais le PA permet de maintenir l’altitude et le cap, permettant ainsi au pilote de profiter du paysage et d’une bonne dose de soleil. Un petit vent d’EST nous limite à 107 noeuds de vitesse sol, rien de grave sur le trajet retour, il nous sera favorable, compensant ainsi le temps de vol supplémentaire pour l’aller. Survol de Brive et de son ancien aérodrome transformé en zone d’activité, des gorges de la Dordogne avec le barrage du Chastang au nord d’Argentat, avant de contourner le massif du Cantal par le Nord. Le Puy Mary, le domaine skiable du Plomb de Cantal, puis Cap au 220 pour rejoindre Villefranche de Rouergue avec une pause convivialité au restaurant le Saint Exupéry et le régime « fruit » de René. Sur le retour à Périgueux, croisement de la vallée du Lot, du Célé taillées dans le calcaire du causse et de nouveau la rivière Dordogne avec une vallée laissant de larges espaces à l’agriculture et aux diverses activités touristiques.
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